Un grand cycle "très rare" de fresques monumentales représentant le cortège de Bacchus, dieu du vin, a été découvert dans une salle réservée aux banquets à Pompéi. Cette mégalographie (peinture monumentale), comparable à celle de la Villa des Mystères - dont les splendides peintures sur fond rouge comptent parmi les plus célèbres de Pompéi - s'étend sur trois murs d'une salle de banquets ouvrant sur un jardin. Ces fresques, datant des années 40-30 avant Jésus-Christ, représentent les suivantes de Bacchus, les fameuses bacchantes, figurées en danseuses, ainsi que des chasseurs portant un chevreau égorgé ou une épée. On y voit aussi de jeunes satyres aux oreilles pointues jouant de la flûte ou faisant des libations (un sacrifice avec du vin). Au centre de la scène trône un personnage féminin au côté d’un vieil homme portant une torche : une jeune mortelle participant à un rituel nocturne d'initiation aux mystères de Dionysos – le nom grec de Bacchus. À consommer sans modération. 

À l’occasion de la visite à Sofia du secrétaire général d’ONU Tourisme, il a été convenu que la 9e édition de la Conférence mondiale du tourisme œnologique se tiendrait en Bulgarie. Une reconnaissance méritée pour un pays qui possède environ 60.000 hectares de vignobles, le plaçant au 22e rang mondial. Depuis 2005, la Bulgarie compte deux grandes régions viticoles officielles : la plaine du Danube et la vallée de la Thrace, toutes deux reconnues comme zones géographiques protégées. Le pays est surtout réputé pour ses vins rouges, produits à partir de cépages locaux comme le mavrud, le rubin ou encore le melnik. À déguster avec une moussaka dans sa version bulgare, c’est à dire préparée avec des pommes de terre plutôt qu'avec des aubergines.

À compter du 2 avril 2025, il faudra se munir d’une autorisation de voyage électronique (AVE) pour entrer au Royaume-Uni. Un document qu’il est d’ores et déjà possible de demander depuis le mercredi 5 mars 2025. La procédure est présentée comme "simplifiée et rapide" : la demande se fait en ligne et est traitée en moyenne sous trois jours ouvrés. L’AVE coûtera 10 livres sterling (environ 12 euros). Pour l’obtenir, il faudra se munir de son passeport, d’une photo d’identité numérique récente de haute qualité, d’une adresse e-mail valide et d’un moyen de paiement électronique fonctionnel. Une fois délivrée, l’AVE sera liée électroniquement au passeport. Valable deux ans (ou jusqu’à l’expiration du passeport), elle permettra d’effectuer plusieurs séjours de courte durée (jusqu'à six mois par visite). Une démarche contraignante, mais ce n’est pas la Manche à boire.

La visite de la tour Skytree de Tokyo, qui culmine à 634 mètres, est souvent oubliée par les touristes. La deuxième tour la plus haute du monde offre pourtant une vue spectaculaire sur la mégalopole japonaise, et par temps clair, sur le mont Fuji. La hauteur prévue à l’origine était de 610 mètres, mais les architectes ont finalement visé plus grand et la Skytree a été certifiée  "plus haute tour du monde" par le Guinness des records lors de son inauguratio, en 2012. Elle se classe désormais en deuxième position au classement mondial des tours les plus élevées après le Burj Khalifa à Dubaï, qui culmine à 828 mètres. Ouverte tous les jours de 8h à 22h, la Tour compte deux plateformes d’observation (Tembo Deck à 350 m ; et Tembo Galleria à 450 m) et un petit centre commercial. La hauteur de la tour Skytree - "634 mètres" prononcé  "mu-sa-shi" en japonais ancien - est en réalité une allusion. Elle évoque l’ancienne province de Musashi, qui couvrait une vaste région comprenant Tokyo, Saitama et une partie du département de Kanagawa. Le nom fait également écho à celui du samouraï, artiste et philosophe Miyamoto Musashi de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle, l’un des plus célèbres praticiens de l’épée dans l’histoire du Japon. Il faut savoir prendre de la hauteur pour élargir sa vision.

Un zoo chinois est victime d’un bad buzz après avoir peint deux ânes afin qu'ils ressemblent à des zèbres. Cette initiative a choqué de nombreux internautes chinois, qui ont dénoncé une méthode "trompeuse". Les responsables du parc ont défendu leur décision, affirmant qu’il s’agissait d’une opération "marketing" destinée à attirer les visiteurs. Ils précisent que la peinture utilisée était non toxique et ne présentait aucun danger pour les animaux. Cette histoire n’est pas la première du genre en Chine : il y a quelques mois, un zoo avait coloré des chiots en noir et blanc pour les faire passer pour des pandas. Mais, voilà, un panda qui aboie se fait vite démasquer.